Le tourisme est au premier rang de l’économie mondiale, il affiche le plus grand domaine de liberté humaine qui ne fait que progresser. Le transport et l’hébergement constituent les 2 axes majeurs de l’investissement, créant depuis 50 ans un patrimoine important.
C’est aussi un marché sensible des besoins et des choix qui présente des disparités importantes, entre pays, régions et sites. Pour apprécier la juste valeur des biens dans une période de référence, l’expertise qualifiée devient un outil indispensable d’évaluation patrimoniale, pour les professionnels et les particuliers.
Jean Claude FABRE diplômé d’études supérieures, est présent sur le secteur des hébergements touristiques en France depuis de longues années, avec la programmation de plus de 6000 lits d’hôtellerie, résidences secondaires ou résidences services, à PARIS, en montagne et sur le littoral. Il a été membre de ODIT France avant son évolution vers ATOUT France. Il est adhérent des Acteurs du Tourisme Durable qui regroupe une grande partie des opérateurs nationaux. Il vient de terminer un cycle de conception d’hébergements touristiques bioclimatiques dans les normes environnementales 2050, 4 saisons et en milieu tropical. Il est membre de la CHAMBRE DES EXPERTS IMMOBILIERS DE France.
>> Analyse des cadres juridiques - réglementation/contrats/copropriété
>> Consistance technique des immeubles/maintenance
>> Applications technologiques / maintenance
>> Données d’exploitation
>> Données de restructuration
>> Valeur vénale
Des faits marquants ont jalonné le développement des hébergements touristiques en France, notamment depuis 1962 avec les plans d’aménagement du territoire qui ont conduit à la création de missions interministérielles montagne et littoral, avec des soutiens marqués en faveur de l’hôtellerie traditionnelle, puis de lits « banalisés » pour répondre aux besoins de parcs locatifs pour justifier les investissements d’infrastructures lourdes sur certains sites, puis la création de formats pouvant répondre à une gestion optimisée plus performante, puis les classements de ces hébergements pour rendre plus lisible le niveau de confort à respecter pour qualifier l’offre.
L’extension de la loi CENSI BOUVARD aux résidences de tourisme pendant 20 ans va dynamiser la construction de ces hébergements dans la quasi-totalité des sites touristiques résidentiels, par des promoteurs immobilier, des majors du bâtiment, des filiales bancaires ou de l’assurance, ceci grâce à INTERNET et ses extensions permettant de mieux commercialiser les séjours locatifs pour couvrir des engagements de rentabilité sur une quinzaine d’années, faisant par effet collatéral, considérablement augmenter les valeurs de tous les biens immobiliers sur une grande partie des sites touristiques.
Reste à connaître l’incidence des retournements conjoncturels sur ces modèles économiques tendus. De nouveaux cadres de gestion et de maintenance vont être nécessaire pour certaines résidences, avec des besoins de restructuration pour une nouvelle vie patrimoniale tout en conservant la vocation de lits « chauds ».
Le grand marché des résidences secondaires en France, plus de 3 millions, va aussi évoluer vers des formes de gestion locative de courte et moyenne durée, via des « conciergeries », justifiées par des besoins de ressources pour une bonne conservation des biens et amortir les dépenses des futures mises aux normes climatiques. Cet enjeu est majeur à la demande de nombreuses collectivités locales pour couvrir des dépenses communautaires de plus en plus conséquentes devant la pression d’un nouveau style de résidents permanents.
Pour la quasi-totalité des sites touristiques, les contraintes liées à l’artificialisation progressive du sol entrainent les équipements très saisonniers vers une activité 4 saisons pour mieux supporter les coûts fixes d’exploitation et répondre à une croissance exponentielle d’évasion vers la nature des « urbains » à la recherche d’espaces temporaires, après une longue période traumatique de confinement, phénomène qui pourrait malheureusement se renouveler par épisode.
Pour tous les hébergements, une adaptation aux nouvelles données climatiques va être de fait, notamment en application du nouveau DPE et ses conséquences.
Dans toutes ces évolutions, l’expertise permettra de faire un audit immobilier qualifié en vue d’un éventuel recyclage pour une nouvelle mise en valeur.